Rebondir après un burn-out.
Le premier contact se fait par téléphone, suite à une mise en relation. Elle m’évoque ses derniers mois denses en épreuves, tant dans la sphère personnelle que professionnelle. La rupture avec elle-même s’est produite il y a 1 an et demi sur son lieu de travail. Au moment où elle m’appelle, il est tout simplement impossible pour elle de juste s’imaginer s’engager dans un nouvel emploi.
En l’écoutant attentivement, au-delà des mots, je ressens aussi une détermination à trouver des solutions pour avancer. L’accompagnement énergétique est la seule prise en charge qu’elle n’a pas encore explorée, je lui propose une rencontre pour valider ensemble la pertinence de s’engager sur cette voie.
L’image que je donnerai pour illustrer le début de l’accompagnement, c’est nettoyer la suie causée par le burn-out, et ainsi mettre à jour les points de blocages empêchant la reprise du mouvement.
On prend le temps de poser les mots, mettant sur la table émotions, ressentis, douleurs physiques, angoisses. Même s’il est nécessaire, nous ne prolongeons pas trop longtemps cet instant, car il demande beaucoup…d’énergie. Puis on se tourne vers les ressources à sa disposition. Elle en a finalement plus qu’elle ne l’imaginait. Beaucoup plus. Son point d’ancrage est la création de dessin et d’objets tissés et crochetés de grande qualité.
Nettoyage et recentrage avec le Reiki, lever du blocage avec l’IPE (technique issue de pratiques énergétiques hawaïenne), prise de conscience des ressorts de l’angoisse à travers l’accompagnement en intelligence émotionnelle, (re)découverte de ses ressources à travers l’échange et la méditation guidée. Volontairement nous faisons le choix d’un accompagnement dense, tout en nous assurant de la bonne intensité des séances à chaque rendez-vous.
Si les inter-séances sont parfois inconfortables (à savoir : une énergie qui reprend sa place peut avoir son lot de désagréments passagers), l’évolution est positive et le mouvement revient petit à petit.
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« Yann m’a aidé à découvrir la puissance et l’énergie qu’a le Reiki à se recentrer sur soi-même, à aller chercher les ressources que nous avons au plus profond et qui permettent de se relever et de maintenir une vision positive de nous-même. Merci pour ta bienveillance Yann, elle a également beaucoup compté dans cet accompagnement. »
Élodie.
Conclusion :
Si l’objectif de se remettre en action pour elle est atteint, une telle situation ne se règle pas en 6 séances. Cela complète une prise en charge physique et psychologique.
Le temps fait aussi sa part, et l’entourage a aussi sa carte à jouer.
Mais avant tout, la volonté de cette personne à faire face est l’élément qui fait la différence. Au fur et à mesure de l’accompagnement, elle retrouve la possibilité de se projeter, et elle ne s’en privera pas. Elle ira encore plus loin dans sa démarche énergétique, en faisant le choix de se former aux fondamentaux du Reiki pour réguler en autonomie cette part d’elle, tout en continuant à être attentive à son corps physique et à ses émotions.
En parallèle, ses dons créatifs continuent à se développer, lui permettant d’exprimer toutes ses qualités intérieures, et une douance n’appartenant à personne d’autre.
Du côté professionnel, le mouvement a aussi repris : 6 mois après cette phase d’accompagnement, et 3 mois après avoir intégré les fondamentaux du Reiki, à leur tour les événements de la vie ont tenu leur rôle, lui permettant de se tester en mission intérim. Après un brassage (très) intense lors des premiers jours, elle s’est rendu compte qu’elle était encore à la barre de son navire. Et quoi de plus nourrissant pour la confiance et l’estime de soi qu’un tel constat. Chapeau !
