Si cette pratique ancestrale a longtemps été perçue comme un outil de régulation émotionnelle, c’est parce que l’occident n’a pas toujours saisi ce qu’est réellement la méditation 🧐

Au mieux, il y a eu confusion entre méditation et technique de relaxation, invariablement inscrite dans une projection de recherche de la baisse de l’intensité de l’émotion.

D’ailleurs, ceci va souvent de pair avec l’idée reçue que l’Intelligence Emotionnelle est avant tout un processus destiné à baisser l’intensité de l’émotion.

Alors que fondamentalement, cette dernière nous apprend que nous pouvons aussi maintenir, voire augmenter cette intensité afin de donner une réponse émotionnelle adaptée au scénario auquel nous assistons ou prenons part 🤓

Ce point mériterait un post à part entière, mais ce n’est pas notre sujet d’aujourd’hui…

Alors je le répète : non, la méditation n’est pas un outil de régulation émotionnelle.

Si nous souhaitons faire ressortir la quintessence de cette pratique, arrêtons de la mettre à la fin du processus de l’Intelligence émotionnelle (transformation de l’émotion).

Mais tout au contraire, invariablement, déposons-la dès son commencement (identification de l’émotion) 💫

Car la méditation n’est pas une recherche de résolution, mais un acte (engagé) de clarification.

C’est observer ce qui est agréable ou non et … rien de plus.

Hors de tous jugements, intérieurs et extérieurs 😌

C’est un espace unique pour constater la source de notre émotion.

Puis être en lien avec ce nous ressentons dans le corps, de l’état de nos pensées, de nos comportements et expressions, de ce notre esprit nous suggère.

Tout cela, en étant au clair avec son intensité, et donc avec un gain de précision accru 🎯

Et ce contact avec la réalité est un atout majeur pour savoir à quelle(s) émotion(s) nous avons à faire 🌞

Etape cruciale, car c’est elle qui va donner le cap, décider de quelle émotion nous allons mettre en mode « penser », pour in fine la transformer en ressources.

Et oui, si nous nous trompons d’émotion à transformer, par exemple « mépris » à la place de « colère », nous sommes à côté de notre sujet en répondant aux mauvais messages, avec comme probabilité forte de voir l’émotion concernée se manifester avec plus d’intensité ou/et de fréquence, et ce quel que soit notre volonté de bien faire, notre savoir-faire et notre méthode… 🙃

Si vous souhaitez échanger sur ce point de vue, ou que vous avez un intérêt pour découvrir de bonnes pratiques en matière de méditation, je suis à votre écoute en MP ou à travers les commentaires 😀 ✌

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